Ma première semaine en Guadeloupe, du 3 au 11 avril 2024

Après un vol de 8h30 environ, j'ai atterri à l'aéroport de Pointe-à-Pitre en plein après-midi le mercredi 3 avril 24, accueillie par un soleil radieux et ma cousine Marie tout aussi rayonnante. Quelle différence de température entre la métropole et les Antilles ! Je ne vais pas m'en plaindre. C'est la première fois que je séjourne en Guadeloupe. Comme toujours, je ne connais pas les raisons de ce voyage impulsé par mon âme, j'imagine qu'il va entre autres me permettre de me reconnecter à mes ancêtres du côté paternel, mieux comprendre mes origines, travailler les énergies transgénérationnelles, et bien sûr explorer ces superbes îles dotées d'une histoire très riche. Ma guidance m'a indiqué de n'acheter qu'un vol aller, ce qui me laisse de la flexibilité.

Je ne connais pas mes cousins antillais, c'est la première fois que je rencontrais Marie qui a eu la gentillesse de m'inviter chez elle dans la commune de Basse-Terre pour mes premiers temps en Outre-Mer. J'ai donc été immédiatement plongée en immersion dans la vie locale grâce à cette chère cousine. La route de l'aéroport à chez elle m'a permis d'avoir un premier aperçu de l'île. Les couleurs, vivaces et lumineuses, mêlées à la chaleur tropicale m'ont de suite émerveillée malgré la fatigue du voyage. On a traversé la Rivière Salée, un détroit qui sépare la Guadeloupe en deux, Basse-Terre à l'ouest, Grande-Terre à l'est. On a fait quelques détours pour accéder à des points de vue d'où l'on pouvait admirer les îles des Saintes. Terre-de-Haut et Terre-de-Bas sont les seules îles habitées de cet archipel. La Basse-Terre est verte et vallonée avec au centre le volcan de la Soufrière. On a fait une pause sur la plage de Grande Anse à Trois-Rivières d'où l'on peut profiter d'une superbe vue sur les Saintes. On a facilement trouvé une place pour se garer sur le parking malgré l'affluence des vacanciers, Marie s'est écriée "les anges sont avec toi !". :) On est finalement arrivées dans le quartier du Carmel dans la ville de Basse-Terre, le lieu où Marie a grandi et où elle habite encore maintenant dans une jolie maison blanche qui porte le numéro 7, le chiffre de son chemin de vie. ;-)

Jeudi 4, Marie m'a guidée dans les principales rues du centre-ville de Basse-Terre (rue de la République) en me montrant aussi les endroits où elle avait vécu, entre la mer et le volcan. Beaucoup de maisons ont malheureusement été détruites ou abandonnées et tombent en ruine. Elle m'a conseillé de ne pas aller dans le Bas-du-Bourg, une zone à risques minée par les trafics de drogue. On est rentrées par la promenade qui longe le bord de mer. Alors qu'on s'apprêtait à bifurquer pour rejoindre la maison, on a rencontré une cousine, Isabelle, et son mari qui faisaient une marche de Vieux-Fort où ils résident à Basse-Terre. Quelle synchronicité ! À peine arrivée, je faisais la connaissance d'une autre cousine. Marie ne l'avait pas vue depuis un bon moment. On se reverra peut-être pour faire des balades dans le coin, peut-être à la Soufrière. 

Vendredi 5, nous nous sommes rendues à Baillif dans la matinée, une ville côtière, pour le contrôle technique de la voiture de Marie. On en a profité pour faire un tour à la plage et voir la Tour du Père Labat. un bâtiment défensif construit en 1703 pour protéger le territoire des attaques anglaises. Juste à côté de cet édifice, j'ai pu gouter au tamarin ("tamarin sur"), le fruit acidulé du tamarinier, une découverte ! On a pu trouver d'autres fruits à un petit marché qui se tenait juste en face dans une ambiance conviviale : des mangues (mangue greffée et mangue pomme), un corrosol, un ananas. Des goûts savoureux et vitaminés pour reprendre des forces ! J'ai remarqué une pièce de monnaie par terre, un signe des anges qui m'encourageait à bien m'alimenter. Ces dernières années j'ai reçu beaucoup de messages me rappelant l'importance de bien se nourrir en privilégiant le naturel, les fruits et les légumes. Après avoir récupéré la voiture et visité le mécanicien, on est passées prendre des fruits et légumes bio dans une épicerie fine, Kalinas Shop. Marie a cuisiné un court-bouillon de poisson avec des bananes plantain, un délice !

Tour du Père Labat, Baillif

Samedi 6, j'ai découvert la musique traditionnelle Gwoka qui est jouée tous les samedis matin en centre-ville de Basse-Terre (rue de la République). C'est un genre musical typique de la Guadeloupe né au XVIIe siècle avec l'esclavage transatlantique combinant le chant, les tambours ka et la danse.
J'en ai profité pour passer à une librairie religieuse et ésotérique que j'avais repérée, l'Angélique. Il y avait surtout du contenu religieux mais j'ai aussi trouvé l'ouvrage de Jacques Martel "Le grand dictionnaire des malaises et des maladies" et un livre sur les flammes jumelles de Julien Madérou. Quand j'ai rencontré ma flamme jumelle en 2015, je ne trouvais que très peu de littérature sur le sujet, ce thème est très largement exploité aujourd'hui. J'aurai l'occasion d'en reparler.
J'ai visité le marché central et juste en face le passage des marches orné de fresques en mosaïque récemment rénové par l'artiste Henri Hilaire aidé des collégiens et des lycéens de Versailles.
J'ai ensuite cherché la Maison du Tourisme, je ne trouvais pas sa localisation exacte et je commençais distraitement à m'éloigner du centre-ville. Alors que j'essayais de me repérer sur un plan, une femme est venue vers moi pour me conseiller de ne pas continuer dans la direction du quartier du Bas-du-Bourg, peu recommandé. Ma cousine m'avait en effet prévenue. Elle m'a montré le chemin et m'a offert quelques prospectus touristiques. Gratitude. Voilà pourquoi je me sens toujours protégée quand je voyage seule, je reçois toujours des messages d'alerte quand j'en ai besoin. La Maison du Tourisme était finalement fermée.
Je revenais à la maison en passant par le front de mer quand j'ai rencontré à nouveau ma cousine Isabelle. On a fait un bout de chemin ensemble vers Vieux-Fort, elle m'a indiqué une petite plage et une marina. La balade entre Basse-Terre et Vieux-Fort a l'air bien plaisante le long de la mer. L'embouchure d'une rivière lui a rappelé un rituel antillais, le "Bain Démarré", traditionnellement réalisé au petit matin du 1er janvier. "Démarrer" signifie littéralement rompre les amarres pour tracer sa route. C'est un bain de purification et de dégagement des énergies négatives accumulées pendant l'année écoulée pour débuter la nouvelle année sous les meilleurs auspices, dans des vibrations porteuses de joie et de succès.

De Basse-Terre à Vieux-Fort

À deux pas de la maison, je me suis approchée d'un salon de coiffure solidaire, "Mains de Fées". Ils proposent un tarif solidaire qui est en fait leur tarif standard et un tarif social, plus bas, pour les personnes ayant peu de moyens financiers. J'aime ces initiatives qui favorisent l'accessibilité. Je les note sur les pages "Sites collaboratifs" et "Sites gratuits" du blog.
Dans l'après-midi, Marie et moi sommes allées rendre visite à de la famille à Petit-Bourg. On a reçu beaucoup de fruits, des cadeaux à déguster !

Bokit végétarien
Le soir, pour le diner, nous avons opté pour des sandwichs "bokit" disponibles dans les food trucks stationnés en centre-ville sur l'avenue qui borde la mer. C'est une spécialité typiquement guadeloupéenne dont l'origine remonte au milieu du XIXe siècle, au moment de l’abolition de l’esclavage. J'ai choisi la version végétarienne du bokit, c'était très bon mais la prochaine fois je demanderai à ce qu'il soit préparé sans piment (5 euros environ le bokit) ! Marie a rencontré des personnes qu'elle n'avait pas vues depuis longtemps : un ami du lycée, Alain, et les enfants d'une collègue de sa mère, en vacances dans l'île. Alain est à la retraite mais il continue de travailler avec passion : il est guide de montagne, apiculteur et loue des gîtes de tourisme. On s'est dit qu'on allait garder contact pour faire des marches prochainement, notamment à la Soufrière. Il est récemment apparu dans l'émission Outremer.lemag. Moi qui cherchais quelqu'un pour faire des balades, il me parait être la personne tout indiquée !

Dimanche 7, au déjeuner j'ai goûté à de nouveaux fruits : la malaka (à gauche), l'abricot pays (en bas) et la papaye (en haut). Un vrai plaisir !

Malaka, abricot pays et papaye

Je sentais que mon moral était en baisse depuis le matin, mon mental tournait à vive allure avec son lot de pensées anxiogènes. Peut-être était-ce en lien avec l'éclipse de soleil qui avait lieu le lendemain. C'est alors que je suis tombée sur un cœur formidablement bien dessiné alors que je débarrassais la table. Il s'était constitué avec des restants de sardine ! Quand je suis dans des vibrations basses, je reçois souvent des aides pour élever mon énergie. La vie nous encourage à cultiver les énergies de joie et d'optimisme.


Lundi 8, j'ai fait un tour à la Maison du Patrimoine et de l'Architecture de Basse-Terre pour m'inscrire à une visite guidée de la ville. La guide, Madame Crane, actuellement en congé, devrait être de retour ces prochains jours. On m'a appris que la Maison du Tourisme était en cours de transfert à la communauté d'agglomération Grand Sud Caraïbe (11 communes). Je m'y suis rendue mais ils n'avaient aucune information touristique disponible. Ils m'ont conseillé de consulter l'Office du Tourisme de Saint-Claude.
En revenant à la maison, j'ai croisé pour la troisième fois en moins d'une semaine ma cousine Isabelle ! On n'a fait que se saluer de loin car elle était pressée.

Mardi 9, Marie et moi sommes allées récupérer la voiture déposée le matin même chez le mécanicien à Baillif. On a pris le bus à la gare routière de Basse-Terre. J'ai souvent entendu dire que l'attente pouvait être longue mais cette fois on a attrapé le bus au vol en direction de Pointe-Noire. Ça tombait bien car nous étions un peu justes niveau timing. Le ticket était de 1,50 euros. On a fait un agréable trajet de quelques stations accompagné de zouk.

Marie m'a suggéré de faire un tour à Vieux-Habitants, d'où sont originaires nos ancêtres familiaux. Sur la route, on a fait une halte à la boulangerie Nollin Yohann (la note était de 10,10 euros, un nombre miroir) et au Musée du café, fermé provisoirement pour rénovation à cause de la tempête Fiona. Vieux-Habitants m'a donné l'air d'une ville charmante et authentique, au milieu d'un paysage varié entre mer et montagne. Elle est la plus ancienne commune de Guadeloupe fondée en 1636. On s'est garées près du cimetière situé dans l'enceinte de l'église Saint-Joseph, l'établissement religieux le plus ancien de l'île.

Église Saint-Joseph, Vieux-Habitants

Nous étions encore dans la rue quand j'ai aperçu une stèle indiquant le nom d'une cousine éloignée, elle nous a accueillies ! Ça nous a donné envie de parcourir le cimetière à la recherche d'autres membres de la famille. On en a trouvé quelques-uns, non sans mal car les tombes étaient proches les unes des autres et disposées de manière un peu chaotique. Marie a aussi rencontré un homme qui était à l'école avec elle. Que de rencontres la replongeant dans le passé ! Après le cimetière, on s'est promenées sur la jolie plage de Simaho faite de sable brun et de galets, bordée par des petits restaurants, accessible à pied du centre-ville.

Plage de Simaho, Vieux-Habitants

Ne trouvant cependant pas d'endroit adéquat pour s'asseoir, on a décidé d'aller déguster les douceurs achetées plus tôt à la boulangerie sur la plage de Rocroy, une petite plage de sable noir, un peu plus au sud. Marie aime particulièrement ce lieu plein de charme et bien équipé. On a pu s'asseoir à l'abri du soleil sous un carbet et savourer notre amandine à la mangue en contemplant les couleurs de fin de journée.

Plage de Rocroy, Vieux-Habitants

Mercredi 10, j'ai su que la ville de Basse-Terre était jumelée avec Pondichéry, la dernière ville que j'ai visitée en Inde avant de revenir en France, ce qui m'a donné l'impression d'un fil conducteur entre les différents lieux où je me déplace. De plus, la guest house où j'ai séjourné à Pondichéry s'appelait "À La Villa Créole", un beau clin d'œil !
Le midi j'ai remarqué que le nombre miroir 1010 était réapparu quand j'ai éteint le four qui sonnait. Sa signification a l'air très positive. :)

Jeudi 11, le matin nous sommes retournées à la plage de Rocroy à Vieux-Habitants où j'ai pu prendre mon premier bain de l'année, en Guadeloupe et dans la mer des Caraïbes, c'était mon "Bain Démarré" ! Dans ces moments-là, je suis bien contente que ma guidance m'ait portée dans cet environnement si paradisiaque !
On a aussi rencontré un couple de Québécois qui avait loué un van aménagé via Tropical Van pour faire le tour de l'île. L'intérieur était petit mais bien agencé avec la possibilité de dormir sur le toit.

Cette semaine, j'ai observé que Marie utilisait régulièrement un saladier marqué de l'inscription "Paris". Serait-ce déjà un signe m'indiquant mon prochain vol ? C'est bien possible. Je reste attentive !

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