Vive les rencontres ! (Tamil Nadu, Inde)

Ces derniers jours, j'ai fait beaucoup de rencontres qui m'ont aidée et soutenue de différentes manières, qui sont apparues dans ma vie de façon surprenante, en parfaite synchronicité, en m'apportant l'aide dont j'avais besoin au moment opportun, selon un timing divin ! De véritables bénédictions. Quand on suit notre âme, la vie pourvoit à nos besoins sur le chemin. À nous d'être ouverts et réceptifs à ces aides divines que la vie nous envoie. En voici un résumé ci-dessous.

- Sur le trajet en train de Thrissur à Coimbatore, j'ai fait plusieurs rencontres évoquées dans l'article "Rencontres et découvertes de Thrissur à Coimbatore".

- À Coimbatore, j'ai rencontré Satish à la gare routière le jour où j'allais à Isha, l'ashram de Sadhguru qui se trouve en périphérie de la ville. On s'est retrouvés au même moment devant l'entrée du bus où l'on s'est parlés (voir l'article "Ma visite à Isha").

- Le dimanche qui a suivi (le 14 mai), vers 10h, je marchais de l'hôtel à la gare centrale, "Coimbatore junction", une bonne trotte de 3 km, pour acheter un billet de train pour Chennai. À mi-chemin, un groupe de personnes près d'une petite fourgonnette a attiré mon attention. Ils se rendaient à un temple à Pollachi dans le sud de Coimbatore. Ils m'ont d'ailleurs invitée à les rejoindre mais il fallait absolument que j'aille à la gare. Comme ils passaient par là, Thangavel, le conducteur, m'a proposé de m'y déposer, une aide bien appréciée ! Pour info, le billet de train Coimbatore-Chennai a coûté 1 150 roupies. Il était nécessaire de réserver car les trains se remplissaient rapidement. Le trajet était prévu le surlendemain mardi pour un départ à 7h30 du matin.

Coimbatore, Tamil Nadu     Coimbatore, Tamil Nadu

- Ce même jour, sur le trajet retour de la gare à l'hôtel, j'avais marché environ 15 minutes quand j'ai croisé un garçon sur sa moto, arrêté à l'angle d'une rue. Comme je commençais à fatiguer, je lui ai demandé s'il pouvait faire un bout de chemin avec moi en direction du quartier nord. Il a accepté. On a fait un tour de ville et il m'a déposée à l'hôtel. Il s'appelle Dinesh et est étudiant à Coimbatore. Quelle chance d'avoir fait sa rencontre car il devenait difficile de marcher sous cette chaleur accablante !
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Coimbatore, Tamil Nadu

- Après cette course à la gare, je suis partie à la recherche de nourriture dans les environs de l'hôtel. Comme nous étions dimanche, beaucoup de restaurants et de magasins étaient fermés. Je me suis adressée à un garçon assis au coin d'une rue pour demander conseil et trouver un restau à proximité. Saravana m'a montré un lieu à moto mais comme c'était un peu cher, nous avons poursuivi les recherches. Un ami à lui nous a rejoint et nous avons fait un tour de ville ensemble, à trois sur une moto ! Un moment inédit qui les a fait beaucoup rire, ils ont appelé tous leurs proches en visio pour leur montrer ce scoop en direct, une Française avec eux sur une moto ! Nous sommes finalement arrivés à un stade où des marchands ambulants vendaient de la nourriture, copieuse et bon marché. Nous sommes restés là un bon moment à discuter. Finalement j'ai passé tout l'après-midi avec eux. Nous nous sommes promenés au "VOC park", puis avec Saravana nous avons parcouru la ville à moto notamment la grande rue "Race course road" qui trace une grande boucle, un lieu de promenade familial bordé de jeux et de commerces. Il m'a invitée à prendre un thé accompagné de gâteaux typiques indiens. Il m'a aussi gentiment offert des lunettes de soleil qu'ils n'utilisaient pas quand je lui ai dit que j'avais perdu les miennes à Varkala. J'avais passé commande à l'univers pour retrouver une paire de lunettes. Les Indiens en portent peu et je m'étais habituée à ne pas en mettre mais ça peut quand même être bien appréciable. Clin d'œil de la vie : les lunettes que j'ai reçues ressemblent beaucoup à celles que j'avais avant !
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Coimbatore, Tamil Nadu

À gauche, les lunettes que j'avais à Varkala, que j'ai perdues ; à droite le cadeau que Saravana m'a offert :

Inde du Sud    Inde du Sud

- Le lundi, je me suis dit que j'allais dormir le soir à l'auberge de jeunesse qui était dans la même rue que l'hôtel, à 5-10 minutes à pied, pour ma dernière nuit à Coimbatore qui allait être courte puisque mon train pour Chennai était prévu à 7h30 mardi matin. L'hôtel coûtait 900 roupies la nuit, l'auberge 500 roupies la nuit en dortoir. Dans la journée, je suis allée vérifier que le réseau wifi fonctionnait bien à l'auberge pour pouvoir travailler le soir. Le wifi était en effet actif. Parmi les autres réseaux captés par mon téléphone, j'ai remarqué qu'une autre connexion s'appelait "fatal error". Un signe ? Peut-être. Je me suis demandée si c'était une bonne idée de dormir dans cette auberge qui n'avait pas l'air entretenue. Un dortoir était cependant disponible pour moi seule. J'ai décidé de tenter le coup. J'y suis allée le soir avec Saravana, rencontré la veille, qui habitait à côté. Il m'a aidée à porter et à transférer mes affaires de l'hôtel à l'auberge. Dans la soirée, je lui ai aussi remis de la nourriture achetée dans un restaurant pour que ce soit conservé au frais pour mon voyage du lendemain. Quelle chance qu'il soit là ! Il m'a proposé de m'amener à la gare à moto le lendemain matin. J'ai travaillé sur mon ordinateur à l'auberge mais les conditions étaient loin d'être optimales. Il faisait très chaud et j'étais assaillie par les moustiques. La propreté laissait aussi à désirer. À 3h du matin, je déconnectais tout pour dormir mais je ne me sentais pas à l'aise dans cet environnement. J'ai alors tenté d'appeler l'hôtel où j'avais séjourné juste avant pour savoir si je pouvais y dormir quelques heures. Ils m'ont dit qu'ils étaient complets. Comme j'étais très proche, je suis allée vérifier l'info directement. En fait, la chambre que j'avais occupée ces derniers jours était disponible. J'ai pu la récupérer pour quelques heures pour la somme de 350 roupies. J'ai donc changé d'hébergement en pleine nuit. À la porte de la réception de l'hôtel, j'ai remarqué une pièce de monnaie sur le sol, un signe de soutien des anges. :) Comme si la vie savait que j'avais besoin de dormir, mon train a été retardé d'une heure trente. J'ai utilisé l'application IRCTC pour suivre le train en temps réel. J'ai très peu dormi mais ça m'a donné un peu de temps supplémentaire. Comme prévu, Saravana est venu me chercher à 7h45 à l'hôtel pour m'amener à la gare à moto. Gratitude !

Coimbatore, Tamil Nadu, Inde

- Sur le quai, j'ai parlé à plusieurs personnes dont une femme qui m'a montré où me placer sur la plateforme pour monter dans le wagon indiqué sur mon ticket. J'avais réservé un siège en classe "sleeper" avec lits superposés et air conditionné. C'était un emplacement comprenant six lits, trois à gauche et trois à droite, mon siège étant celui situé complètement au-dessus. 

Comme je n'avais pas spécialement envie de dormir (ce qui était étonnant vu la nuit passée), j'ai préféré rester assise en bas. Un homme m'a proposé de partager sa place, une banquette côté fenêtre qui pouvait se replier et ainsi constituer deux sièges distincts. J'ai discuté avec lui pendant tout le trajet, il était du Kerala, c'était très sympa. Je cherchais un hébergement à Chennai sur Internet et la vie m'a suggéré une solution : je ne sais plus exactement comment, je suis entrée en contact avec un homme de Chennai près de nous qui m'a vivement conseillé l'hôtel Broad Lands en centre-ville (voir l'article "Adresses en Inde du Sud"). Après avoir comparé plusieurs établissements, je me suis décidée à le réserver par téléphone. Je n'ai pas été déçue, c'était un superbe endroit ! Merci à la vie - et à cet homme - de m'avoir apporté cette information alors que je cherchais un hébergement en dernière minute.

- À l'arrivée à Chennai, alors que tous les passagers sortaient du train, un garçon qui passait à côté de moi dans l'allée m'a posé des questions sur les cerceaux que je transportais. On a parlé de hula-hoop et de voyage tout en se dirigeant vers la sortie de la gare. Il m'a recommandé de réserver un transport pour aller à l'hôtel Broad Lands qui était à plus de 2 km de là, une distance un peu longue pour la faire à pied, dans la pollution et le bruit incessant de la grande ville. Il m'a guidée pour demander un scooter-taxi sur l'application "Ola". On a commandé deux ou trois scooters mais les courses se sont toutes annulées. Malgré la fatigue, j'ai alors décidé de commencer le chemin à pied et de voir plus tard...

- Je me suis donc mise à marcher en direction de l'hôtel depuis la gare centrale de Chennai. J'ai emprunté un grand axe, une route chargée de circulation et de gaz. Après vingt minutes de marche, je me suis retrouvée dans un petit marché qui longeait la voie. Je me suis arrêtée un instant et j'ai aperçu un homme près d'une moto. Je pensais lui demander de l'aide quand il est venu spontanément vers moi. Il m'a proposé de faire un tour de ville et de me déposer à l'hôtel. Il s'appelait Amar et était médecin. J'ai accepté. En un rien de temps, je me suis donc retrouvée à faire un city tour à moto ! :D On est même allés à la plage "Marina beach". On a bien discuté, il m'a offert des fascicules sur le yoga. On parlait de l'ashram de Ramana Maharshi quand a éclaté un feu d'artifice sur la plage au même moment. Je l'ai vu comme un signe positif pour y aller, peut-être pas cette fois-ci mais j'espère une autre fois !

Chennai, Tamil Nadu

- Amar m'a ensuite emmenée à l'hôtel Broad Lands. J'ai découvert un endroit magnifique que j'étais loin d'imaginer. Il s'agit d'un bâtiment historique, un ancien consulat turque. J'ai eu la chambre 11, un nombre spirituel, symbolique sur mon chemin de vie. On est ensuite allés diner au restaurant Sarmani, bon et économique, on l'a repéré alors qu'on parcourait le quartier à moto. On y a sûrement été guidés ! Quelle journée remplie de rencontres et de surprises, de beaux cadeaux ! À l'hôtel, j'ai en plus été accueillie par une petite chatte qui ne m'a plus quittée ensuite. J'ai eu le plaisir de découvrir que plein de chats et de chatons y avaient élu résidence, un point positif supplémentaire.

- Le lendemain, mercredi, dans la matinée j'ai sympathisé avec mon voisin de palier, Priyan. Il m'a rendu un grand service en faisant une course que je ne pouvais pas faire sur le moment. J'ai ensuite changé de chambre et intégré un autre bâtiment. La première chambre avec salle de bains privée coûtait 900 roupies la nuit, je voulais changer pour une chambre avec salle de bains commune, plus économique à 700 roupies la nuit. On m'a proposé les chambre 33 ou 30 avec balcon, encore des nombres signifiants pour moi. J'ai opté pour la chambre 30, très mignonne avec une vue sur la cour intérieure et sur la grande mosquée de l'autre côté.

Le soir, j'ai fait la connaissance de Niranjan qui occupait la chambre 34, il venait d'arriver aussi. On s'est tout de suite bien entendus.

J'avais prévu de diner avec Abineswaran que j'avais rencontré dans le train fin février. Il travaille à Chennai, on a donc eu le plaisir de se revoir et de faire un tour de ville ensemble.

Chennai, Tamil Nadu

- J'ai beaucoup discuté avec Niranjan, mon voisin de chambre à l'hôtel, avec qui j'ai senti une connexion rapide, des affinités et des points communs. Il a quitté le monde de l'entreprise pour laisser libre cours à ses inspirations et développer ses propres projets. Originaire du Kerala, il voyageait seul à travers l'Inde depuis quelques semaines pour prendre du recul sur sa vie et se ressourcer. On a fêté son anniversaire ensemble et on a parcouru la ville à scooter. On a visité la basilique-cathédrale Saint-Thomas et un temple dédié au gourou Sai Baba dans le quartier de Mylapore. Il m'a expliqué plein de choses sur l'Inde et sa culture, c'était très enrichissant. Il fait partie d'un groupe de musique et compte bien s'y investir davantage. Il est présent sur Instagram où vous pouvez découvrir son univers et ses créations artistiques. Je suis si reconnaissante de l'avoir rencontré !

On a fait une session de hoop dance dans la cour intérieure de l'hôtel, un très chouette moment !
🎬 Short YouTube

Hôtel Broad Lands, Chennai, Tamil Nadu

En Inde, je rencontre majoritairement des hommes. Je pense que c'est parce qu'ils vivent beaucoup plus à l'extérieur que les femmes, je suis donc amenée à les côtoyer davantage dans les espaces publics. Que ce soit dans la rue, les hôtels, les restaurants, les trains, etc., il y a toujours beaucoup plus d'hommes que de femmes. Certainement une façon de travailler ma relation avec les hommes sur différents aspects aussi. 

Quel condensé de rencontres et de surprises ! Quelle magie la vie me réserve-t-elle encore ?

Continuons l'aventure vers Pondichéry...

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